Le football sénégalais a été frappé par le deuil ce week-end, dont celui du capitaine de l’US Ouakam, Fadiouf Ndiaye, survenu à la suite d’un malaise, lors des 24 journées de la Ligue 1. Djibril Wade, le président de la Ligue sénégalaise de football professionnel (LSFP), a été interrogé sur les colonnes de Walf Quotidien. Le président de la ligue a apporté des éclaircissements.

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Mort subite dans le football : les révélations de Djibril Wade, président de la LSFP

Publié le 21/05/2025 à 20:04 – Mis à jour le 21/05/2025 à 20:08

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Par Kabir SallSuivre

Le football sénégalais a été frappé par le deuil ce week-end, dont celui du capitaine de l’US Ouakam, Fadiouf Ndiaye, survenu à la suite d’un malaise, lors des 24 journées de la Ligue 1. Djibril Wade, le président de la Ligue sénégalaise de football professionnel (LSFP), a été interrogé sur les colonnes de Walf Quotidien. Le président de la ligue a apporté des éclaircissements.

Le football sénégalais a connu un week-end noir avec la disparition de deux footballeurs dans des conditions tragiques. Fadiouf Ndiaye, défenseur central et capitaine emblématique de l’US Ouakam, a perdu la vie ce samedi 17 mai 2025, après avoir été victime d’un malaise cardiaque en plein match contre Oslo FA, lors de la 24e journée de Ligue 1. Un jeune footballeur a également tragiquement perdu la vie à la suite d’un violent choc survenu pendant un match à Zinguinchor.

S’exprimant sur les colonnes de Waft Quotidien, Djibril Wade, président de la LSFP, a révélé : « Au sein de la Ligue pro, chaque club est tenu d’avoir un infirmier ou un médecin sur le banc, avec un kiné, les jours de match ? », a-t-il expliqué, rapporté par Seneweb. Il a également souligné que le nombre de médecins disponibles au Sénégal reste en deçà des normes de l’OMS, ce qui complique l’exigence systématique d’un médecin pour chaque club. « Nous sommes obligés de le leur demander, mais ce n’est pas toujours possible. »

Le président de la Ligue professionnelle a aussi parlé des ambulances médicalisées, dont certaines localités du pays n’en disposent pas : « À Thiès, à Kédougou ou Kaolack, il n’y en a pas. Ce sont souvent des ambulances ordinaires qui assurent l’évacuation vers les centres de santé les plus proches.»

Concernant les défibrillateurs, l’ancien président de Niarry Tally confirme que le médecin de la Ligue avait requis leur installation dans tous les clubs. «  Ce n’est pas à la portée de toutes les équipes ». Il précise toutefois que certains médecins de clubs en disposent à titre personnel.

Pour finir, le président de la LSFP appelle à un renforcement du protocole médical. « Nous devons arriver à une période où les visites médicales se feront régulièrement, avec électrocardiogramme », a-t-il suggéré.

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